Ils se réveillèrent avec l’humidité du matin. Les gouttes de rosée éparpillées sur le paysage lui donnaient un côté magique mais ils n’avaient pas la capacité à apprécier ce qui se dévoilait sous leurs yeux. Ils se contentèrent de ramasser leurs affaires et de partir. Les courbatures commençaient à se faire sentir et les jeunes Leontopo commençaient à perdre de la vitesse. La pause du midi fût très courte car il fallait absolument arriver à Aguilepia avant la nuit. Les chemins et routes autour de la ville étaient beaucoup moins sûre qu’en haute montagne due à la densité de population qui attirait les voleurs ainsi que les carnivores nocturnes. Des sentinelles assuraient la sécurité des habitants au cours de la journée mais même eux ne prenaient pas le risque de sortir hors des murailles de la ville après que la nuit soit tombée.
Ils aperçurent les murs de la ville basse aux alentours de quinze heures, c’était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Le bon côté c’est qu’ils seraient en sécurité dans peu de temps. D’un autre point de vue, il leur restait encore quatre heures de marche et ils avaient réalisés que les habitants risquaient de ne pas voir l’arrivée de deux criordes d’un bon œil. Ils appréhendaient grandement le passage des portes car ils craignaient que les sentinelles leur refusent l’entrée. Il faudrait surement présenter Gwalarn et Kornog comme de simples chiens et cacher leurs origines de fauves.
Lorsqu’ils arrivèrent au niveau des portes, ils se mêlèrent aux autres voyageurs, ils ne sortaient pas vraiment du lot car tous ceux qui étaient venus étaient couvert de boue et n’étaient pas habillé de façon très riche, ce qui leur permis de rentrer dans Aguilepia sans complications.
Les murailles étaient impressionnantes mais la ville l’était encore plus. C’était un savant assemblage de bois et de pierres constituant des maisons hautes, entre deux et trois étages par habitation, les toits quant à eux étaient plus variés. En chaume ou en bois à l’entrée de la ville puis plus l’on se rapprochait du centre et plus les maisons étaient élaborées. Au centre de la ville se trouvait celle de la Guilde entourée par la grande place où se déroulait les marchés.
La Guilde est l’endroit où tout est achetable, on y trouve des aventuriers, des informateurs, des musiciens, et beaucoup d’autres choses. Les artisans forment des groupes à part, ils communiquent et échange via la Guilde mais n’en font pas réellement parti.
Aguilepia est une petite ville comparée à celles qui se situent dans les plaines mais pour Septem et Astir, c’était la plus grande qu’ils connaissaient. Ils se doutaient bien qu’il en existait de plus grande mais par rapport à leur village c’était impressionnant. Elle compte deux cents résidents et de nombreux voyageurs et marchants de passage.
Septem et Astir ne pouvaient pas se
permettre de dépenser sans compter. Ils entreprirent de trouver un emploi
comprenant un logement et qui accepterait la présence de Gwalarn et Kornog.
Ils ne savaient pas trop par où commencer et se décidèrent de passer par la
Guilde pour récupérer des informations et une carte de la ville car même s’ils
étaient déjà venus en compagnie des villageois, ils ne connaissaient que la
place du marché et l’auberge de la Guilde. Ils se demandaient s’ils allaient
signaler l’attaque et la disparition de Prat à la guilde ou si cela allait leur
causer des problèmes. De plus, ils ne se sentaient pas d’expliquer en détail le
massacre dont ils avaient été témoins.
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