Few things are more stereotypically acadian than calling someone not just Fred Leblanc, but Fred à Charles à Albert (Fred, son of Charles, son of Albert...). It sounds exotic seen from afar, when you have the luxury not to actually live it, just read it in an Antonine Maillet book in Montreal.
To me, it reminds me of small towns where your life is just not *your* life, but your whole family's.
It is someone who is prisoner of the past under the pretext of "not forgeting it".
Many of us remember the past. Remember it all too well and that's exactly why we want to take our distances from it.
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Peu de choses sont aussi stéréotypiquement acadiens que de se faire appeler pas simplement Fred Lebland, mais Fred à Charles à Albert.
Ça doit être exotique, vu avec le luxe d'une certaine distance comme dans un livre d'Antonine Maillet. Moi, ça me rappelle des villages de commères ou notre vie ne nous appartient pas, elle appartient à la famille et au village.
C'est le symbole de quelqu'un qui veut tellement pas oublier le passé qu'il en est prisonnier. Y'a des gens qui s'en rappellent de leur passé...qui s'en rappellent trop et qui veulent mettre une distance entre eux et ce passé-là.
Like many a kid who moved from a conservative countryside to a liberal city, I can go from hating to loving my hometown about 30 times in a day.
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Comme bien du monde qui est né dans une petite ville de droite et a déménagé dans une grande ville de gauche, je peut passer de détester
à adorer mon village 30 fois par jours...
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