Oui, les feministes se sont battues pour le droit de dire non. Pouvoir dire non quand on pense non, c'est être libre....mais être obligée (par nos peurs, nos insecurités) de dire non quand on pense oui, c'est pas être libre.
Ca peut être surprennant mais je crois qu'une des choses les plus feministes imaginables mais qui reste tabou c'est une femme qui exprime de l'affection, de l'amour ou du désir pour un gars sans que le gars en question ait besoin de tuer trois dragons et de lui chanter la pomme (elle est pas un prix dans un concours!), sans qu'elle ait bu dix bières pour avoir une excuse le lendemain (parce qu'elle a pas besoin d'excuse), sans faire semblant de s'inquiéter de ce que les voisins vont dire, sans faire semblant de croire que ca va finir avec 2.3 enfants et une maison en banlieue avec une cloture blanche.
En d'autres mots, elle est sujet de desir plutôt qu'objet. C'est ça, l'antidote a l'objectification et à la culture du viol, pas l'asexualité.
Ben oui, ben oui, ca va choquer.
...mais si ça choque encore, ca veut dire justement qu'on a besoin d'en montrer.
Sooky vient faire un tour dans le nouvel appartement à Taco et pique une jasette sur les façons dont Moncton est en train de changer...en bien et en mal.
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