Quand je me réveille, je suis devant chez moi. Ou plutôt en bas de chez moi, car ma maison est au sommet d’un arbre, juste à côté d’une forêt. Pourquoi cet arbre en particulier ? Parce qu’il est particulier, justement, son feuillage est d’un magnifique bleu azur. Ma maison n’est pas très large mais elle est plutôt haute. Il y a deux étages, et à chacun, le plafond est haut, ce qui donne une merveilleuse impression d’espace. Sans vouloir me vanter, ma maison est superbe et les environs sont magnifiques. Pendant que je me réjouis d’être chez moi, Kena me demande si je vais mieux.
« Oui, dormir m’a fait du bien, merci. Tu veux rentrer ?
-Avec plaisir »
Je sors de la voiture et Kena me suit. Je m’approche de mon arbre et j’appuie sur un bouton, qui déclenche la descente d’une pirogue, ce qui surprend Kena :
« Une pirogue ?
-Oui.
-Mais ta maison est en haut d’un arbre !
-Oui.
-Alors pourquoi ?
-Parce que j’en avais envie, voilà tout »
Nous montons donc dans la pirogue et j’appuie sur un bouton à l’intérieur de celle-ci, ce qui lance la remontée. Grâce à un travail minutieux du bois (et des chutes, beaucoup de chutes), la pirogue est très stable. Comme d’habitude, je profite du magnifique paysage. Je ne m’en lasserai jamais. C’est alors que nous arrivons en haut. La pirogue nous emmène devant la porte, j’ouvre donc.
« Ce n’est pas fermé à clé ?
-Non, les boutons de la pirogue ne peuvent être activés que par moi.
-Et si quelqu'un monte ? »
Pour toute réponse, je montre à Kena le tronc.
« Tu vois ?
-Oui, tu ne risques rien, en effet. »
Sur ces quelques mots nous entrons chez moi. Mon intérieur allie confort et élégance. Quand j’ai décoré, j’ai pris soin de faire de ma maison un endroit chaleureux. Je demande à Kena de m’attendre dans le salon et monte à l’étage, caressant ma rambarde de bois brut. Home sweet home. Mon chez-moi va me manquer. J’entre dans ma chambre, et saisis un sac. J’ouvre mon armoire et attrape mes vêtements préférés. Mes sweats. Des pyjamas. Des jeans. Quelques robes et jupes (c’est pas parce que je suis une combattante que je peux pas être élégante). Des chaussures. Baskets et souliers. Pas de talons. Je me déshabille, enfile une brassière de sport, un débardeur noir, un pantalon militaire plein de poches dans lesquelles je fourre divers couteaux, dont certains de jet, je me glisse dans une veste, dans la poche de laquelle je mets un coup-de-poing américain. Si je dois cogner des gens, autant le faire bien. J’attrape l’immense fourreau dans lequel se trouve mon sabre et me le mets dans le dos. Je prends aussi tous mes tissus et mon matériel de couture. Ceci fait, je vais rejoindre Kena, qui pointe mon sabre :
« Tu ne l’avais pas pris pour l’examen
-Je ne voulais pas tuer mon instructeur.
-Qui veux-tu tuer maintenant.
-Je ne veux pas tuer. Mais si on m’attaque, je me défends.
-Bonne réponse,
allons-y »
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