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AFUƐ NYAMA

Fakeli

Fakeli

May 19, 2025

Ngwarr’Ken :


> "Vous avez franchi une étape. Il est temps que vous sachiez ce qui sommeille en chaque guerrier."




Le sol se craquelle légèrement autour d’eux. Le vent se lève. Une énergie ancienne glisse dans l’air, presque imperceptible, mais vibrante.


> "Le Nyama n’est pas votre seule arme. En chaque être réside une essence qui attend d’être révélée."




Il les guide vers une grotte à l’entrée couverte de masques. Des centaines. Tous différents. Certains rient, d’autres pleurent, d’autres hurlent.


Ngwarr’Ken :


> "Il est temps de rencontrer… votre masque."


Un silence abyssal règne au sommet de la montagne, si profond qu’on jurerait entendre battre le cœur du monde.

Dans la brume lourde et irréelle, Zolan, Trémé et Ngwarr’Ken avancent lentement. Chaque pas claque contre la pierre, comme une sentence.


Autour d’eux, le sanctuaire s’étire dans une majesté oubliée :

les murs gravés d’écritures millénaires scintillent d'une lumière spectrale,

et le sol vibre, pulsant sous leurs pieds, comme s’il respirait… ou attendait.


Au centre, un cercle parfait, gravé dans la pierre, s'illumine d'un éclat menaçant.

Ngwarr’Ken s'arrête net, dos droit, regard noir comme la nuit.


Ngwarr’Ken (voix grave, comme un tambour funéraire) :


> « Ici, les masques tombent. Ici, on arrache la chair de l'âme pour révéler l'os brut. Le Fa-Kɛli n'est pas un don… c'est une déchirure. Si vous échouez… vous serez avalés. »




Zolan croise le regard de Trémé. Le doute, comme un serpent froid, glisse un instant dans son ventre.

Mais il serre les poings si fort que ses ongles percent sa paume. Son regard devient une lame.


Zolan (bas, rauque, presque un serment) :


> « J’ai déjà tout perdu. Je ne reculerai plus. »




Un silence solennel accueille sa déclaration.

Ngwarr’Ken esquisse un sourire en coin, cruel et fier à la fois.


Ngwarr’Ken :


> « Alors, que le voile se déchire. Prononcez les mots. Et que l'ombre en vous ose répondre. »



Tout disparaît.


Plus de montagne.

Plus de ciel.

Plus de terre.


Zolan est projeté dans un vide abyssal.

La brume noire tourbillonne, vivante, hurlante.

De cette obscurité, une silhouette surgit —

Zolan…

mais corrompu, difforme, incandescent de haine et de douleur.


Zolan intérieur (voix sifflante, grinçante) :


> « Te voilà… tout seul, comme toujours.

Tu veux sauver des vies ? Tu n'as même pas pu sauver celle qui comptait le plus. »




Le rire du double est un crissement d'ongles sur le verre.


Zolan avance malgré tout.

Le sol craque sous ses pas.

Chaque mot de son reflet est un coup de poignard dans sa poitrine.


Zolan intérieur (s'approchant comme un fauve) :


> « Tu marches avec des rêves pourris accrochés à ta peau !

Tu cherches la paix ? La paix est morte avec ta mère. Avec ton père. Avec ton village. »




Le coup part.

Brutal.

Zolan s’effondre, le visage écrasé contre le néant.

Il sent sa gorge se serrer. Ses souvenirs l'assaillir : les cris, le sang, la chaleur du feu dévorant sa maison.


Il veut céder.

Il veut disparaître.


Mais au fond de cette mer de douleur,

une lumière fragile pulse :

Trémé.

Ngwarr’Ken.

Le rire des enfants de son village.

La voix douce de sa mère.


Zolan tremble. Puis se redresse, lentement, comme un titan se relevant d'une chute cosmique.


Zolan (voix éraillée mais ferme) :


> « Ce que je veux... ce n'est pas seulement la paix.

Ce que je veux… c’est briser ceux qui ont volé nos rêves.

Et pour ça…

Je deviendrai pire que leurs  cauchemars. »




Le masque commence à se former sur son visage :

un éclat de lumière blanche, pure, tranchant la brume comme une lame divine.


Le Zolan intérieur grince des dents. Il attaque de nouveau, cette fois pour tuer.


Ils s’empoignent, s'écrasent, roulent dans la noirceur.

Leurs cris déchirent le vide.


L’ombre tente de l’étrangler.

Mais dans le regard de Zolan, il n'y a plus de peur.


Seulement une volonté indestructible.


Zolan (suffoquant mais incandescent) :


> « Je ne me bats  par haine…

Je me bats pas pour eux.

Pour ceux qui doivent vivre non.

Non moi je me bats pour assouvir ma vengeance »




Une explosion cataclysmique de lumière jaillit.

Le masque fusionne avec lui, gravant sa détermination dans chaque fibre de son être.


L'ombre hurle, se tord, se consume…

puis se dissout, comme une mauvaise fièvre quittant un corps.



---


Renaissance


Zolan tombe à genoux au centre du sanctuaire.


Le masque orne son visage.

Son aura est devenue colossale, irradiant une intensité presque divine.


Il respire lentement, puissamment.

Plus de doutes.

Plus de chaînes.


Seulement la pureté de sa vengeance,

guidée par la haine.


Voix intérieure de Zolan (calme, implacable) :


> « Mon pouvoir ne vient pas de ma colère.

Il vient de ma résilience

Et de ma volonté.

Mais dommage …

Je me pert. »




La lumière du sanctuaire explose, baignant tout dans une lueur blanche infinie.


Zolan se relève.

Plus grand.

Plus fort.

Prêt à écraser le monde si c’est ce qu’il faut pour sauver ce qui compte.


Et du côté de Trémé….

Un silence abyssal.

Pas un souffle. Pas un murmure.

Juste l’obscurité, lourde comme une tombe engloutie sous des siècles de nuit.


Trémé flotte dans ce néant sans haut ni bas.

Il n'y fait ni chaud ni froid. Il n'y a ni avant ni après.

Seulement ce poids. Ce vide.

Ce vide qu'il porte en lui depuis toujours...

Sans jamais avoir le courage de lui faire face.


Des pas résonnent.

Un. Deux.

Lents, implacables.

Une silhouette émerge de la brume noire : son reflet tordu.

Lui... mais brisé.

Lui... mais sans lumière.


Ombre de Trémé (voix acide, un écho qui cisaille) :


> « Regarde-toi, prodige ramassé dans les cendres d'un monde mort...

Un orphelin glorifié par un Maudit.

Trémé… sans passé, sans terre, sans but.

Une arme sans maître. Un chien sans collier. »




Trémé serre les poings, son cœur cognant violemment dans sa poitrine.

Il le sait. Il le sent.

Chaque mot est un clou planté dans ses entrailles.

Cette voix... ne ment pas. Elle expose ses pires démons.


Ombre de Trémé (plus cruel, presque intime) :


> « Ngwarr'Ken t’a élevé, oui... Mais il ne t’a pas donné un nom, ni une histoire.

Tu n'es qu'un outil brillant qu'il a façonné.

Une boiteuse, belle et vide.

Dis-moi, Trémé... que veux-tu vraiment ? »




Un silence déchirant.

Trémé baisse la tête.

Son souffle tremble.


Trémé (murmure brisé) :


> « Je... je ne sais pas... »




Un sourire déformé tord les lèvres de son double.

Un éclat de rire sec.


Ombre de Trémé :


> « Alors laisse tomber. Acceptez la nature.

Deviens ce que tu as toujours été :

Un néant ambulant. Un souvenir qui n'a jamais existé. »




Soudain, l'ombre attaque.

Fulgurant.

Un coup de poing, droit au cœur.


Trémé pare in extremis, propulsé en arrière par la violence du choc.

Le sol invisible sous ses pieds tremble.


Un combat féroce s'engage.

Poing contre poing.

Âme contre âme.

Chaque impact secoue ce monde intérieur.

Chaque fois que vous arrachez un lambeau de brume.


Trémé frappe, Trémé esquive, mais l'ombre semble toujours plus rapide, plus forte.

Elle incarne ses doutes, sa peur de n'être rien.


Au sol, haletant, Trémé envoya ses forces le quitter.


Ombre de Trémé (crachant) :


> « Tu luttes... Mais pour quoi ?

Si tu ne sais même pas ce que tu veux ! »




Trémé ferme les yeux.

Dans l'obscurité intérieure... des souvenirs.

Des images, vivantes, brûlantes :


— Ngwarr'Ken, ce monstre d'homme, posant une main rugueuse mais sincère sur son épaule.

— Ces regards silencieux qui disaient : "Tu es des nôtres."


Pas par le sang.

Pas par les mots.

Par les actes.


Trémé ouvre les yeux.

Un éclat nouveau les traverses.

Pas de réponses toutes faites.

Pas de grand serment.


Mais une certitude farouche : il choisira lui-même.


Trémé se relève lentement, le corps meurtri mais l'âme en feu.


Trémé (voix grave, vibrante) :


> « Peut-être que je ne sais pas encore qui je suis…

Mais je sais une chose.

JE. NE. SUIS. PAS TOI. »




Il charge, poing en avant.

Un coup d'État.

Deux coups.

Chaque impact fait reculer l’ombre.


Jusqu'au coup final :

Tremé frappé en plein cœur.


L'ombre se fissure, comme un miroir sous la rage d'un cri.


Ombre de Trémé (murmure, dans un sourire triste) :


> « Alors… montre-leur, bâtisseur de vide… Ce que tu décideras d'être. »




La brume autour se déchire.

L'espace vibre.


Un masque apparaît.


Mais pas comme les autres.

Pas un masque blanc, éclatant de pureté comme le voulait le rituel Fa-Kɛli.


Non.


Un masque noir.

Noir comme une nuit sans fin.

Noir comme la certitude d'un choix inébranlable.


Trémé tend la main.

Ses doigts effleurent le masque, et une onde de choc déchire le néant.


Il le plaque contre son visage.


Un raz-de-marée d'énergie explose.


Le sol s'effondre.

La brume hurle.

Le néant capitule.



Trémé ouvre les yeux.


Son masque noir sur le visage, il dégage une aura écrasante.


Ngwarr'Ken lui-même, ce titan sans peur, tremble légèrement.


Pas de peur de Trémé.

Non.

De respect.

De certitude :

Ce garçon n'est pas simplement un prodige.


Devant lui, Zolan l'attend, un sourire complice au coin des lèvres.


Zolan (ton moqueur mais fier) ​​:


> « Alors, Trémé... tu comptes tous nous entrer sous ta légende, ou tu laisses un peu de place pour nous ? »




Trémé ôte son masque, juste assez pour laisser apparaître un sourire.

N'hésitez pas à sourire.

Pas un sourire vide.


Un sourire brûlant d'une promesse.


Trémé (d'une voix profonde, ferme) :


> « Je ne sais pas encore ce que je veux.

Mais je sais une chose :

Ce monde… je vais le marquer de mon passage. »


Et il fait un pas.

Un pas qui ébranle même le sol.


sekdavisa
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AFUƐ NYAMA
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"Il fut un temps… un âge oublié des hommes…
Où elle régnait en souveraine absolue.
Le Nyama.
L’énergie primordiale, souffle de la création et murmure de la destruction.
Elle façonnait des empires d’un battement de volonté…
Et les réduisait en cendres d’un simple frisson.

Les mondes n’étaient pas encore scellés.
Les hommes marchaient aux côtés des entités,
Liés par des pactes sacrés et des destins entremêlés.
Les cieux, les terres et les ombres parlaient d'une même voix.

Laissez-moi vous montrer cet âge d’or oublié.
Laissez-moi vous dévoiler l’époque où l’homme dansait avec les dieux,
Où les masques murmuraient des vérités interdites…
Laissez-moi vous montrer l’Ère du Nyama.
AFUɛ NYAMA”
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