Dans la ferme de Violet, Abigail nourrit seule les animaux.

Elle n’entend pas sa femme arriver quand elle la rejoint. 

• Est-ce que tout va bien ?

• Je viens de finir de nourrir les chèvres, elles ont tout englouti. J’espère que ça ne te dérange pas ?

• Tu peux faire tout ce que tu veux ici.

Violet s’approche doucement d’Abigail, la regardant faire.

Abigail a beaucoup progressé dans son apprentissage de la gestion du domaine. En particulier sur son rapport avec les animaux de ferme, qu’elle a appris à apprécier.

Abigail porte une tenue de ferme très ressemblante à celle que porte Violet : elle a les cheveux maintenus dans sa coiffe, un jupon couvert d’un tablier et remonté par son clavier, et des chaussures en cuir robuste.

Le tout semble très attirant pour Violet.

• Tu sais, il y a une chose qui m’a manqué durant ce mois séparée de toi et qu’on n’a pas encore reproduit.

Avant de laisser à Abigail l’opportunité de répondre, Violet se glisse dans son dos et commence à caresser sa hanche. Abigail se laisse faire.

La main de Violet presse doucement le tissu en remontant jusqu’au corselet d’Abbie, pendant qu’une autre main lui flatte les fesses. Une fois le corselet atteint, elle commence à détacher minutieusement les fils qui sont enlacés à l’avant du torse d’Abigail. Silencieusement, chaque fil se fait délacer l’un après l’autre. Le timide son qu’on pourrait entendre est celui des deux respirations fébriles à l’unisson. 

Seul le tissu de lin de la chemise sépare maintenant la main avide de Violet de l’ample poitrine de son aimée. Elle commence par la prendre en coupe, puis la serre à pleine main avant d’en titiller l’embout à travers le tissu. La friction du linge rend l’effet encore plus excitant pour Abigail qui ne peut s’empêcher de lâcher un soupir. Elle courbe le bas de son dos pour toucher plus fort la main de sa chère, elle essaye des mains de trouver un contact également pour lui donner du plaisir mais celle-ci l’en empêche : elle veut qu’elle se concentre sur ses mouvements et le bien-être qu’ils lui procurent. 

Sentant l’empressement de sa femme, Violet lui soulève les jupons d’une main pour caresser directement la peau de son fessier. Prise en tenaille, Abigail ne peut que supplier Violet de continuer en l’appelant doucement par son nom. 

En réponse, elle déplace sa main de ses fesses jusqu’à son bas-ventre. Elle y reste quelques instants pour laisser Abbie apprécier l’idée de ce qui va venir. C’est seulement une fois qu’elle la supplie encore que Violet se décide à effleurer son intimité et caresser le point sensible de sa vulve. Celle-ci est déjà chaude et humide, pour la plus grande satisfaction de Violet, qui se concentre entre tirailler la pointe du sein d’une main et tourner son pouce contre le clitoris d’une autre.

• Tu attendais ça depuis longtemps, n’est-ce pas ? dit Violet

• Je ne m’attendais certainement pas qu’on le fasse ici ! répond Abbie, fébrile.

• Ici, ailleurs, qu’est-ce que ça change ? Tu es à moi, et je veux que tu le saches partout.

En disant ces mots, Violet insère un de ses doigts, puis un autre dans le vagin d’Abigail qui ne peut répondre qu’un long soupir de soulagement. L’accroche du téton s’en fait plus dure. Violet sent qu’elle pourrait faire jouir Abbie du simple contact de sa poitrine, mais elle est pressée par son envie et précipite les choses. Elle veut l’entendre crier, prier son nom.  

Alors, elle y va plus fort qu’à l’habitude, plus soudain. Elle veut la dévorer tout entière, se délecter de ses cris et se rassasier par son extase. Celle-ci en approche, elle le sent. 

Elle se carre contre elle, plus puissamment, pour sentir les mouvements de hanches qu’elle produit en réponse aux va-et-vient de ses doigts. Et elle les sent : ces tressaillements qui précèdent la jouissance. Elle l’entend aussi dans le souffle d’Abigail qui se fait plus rapide, plus précipité. Sa manière de prononcer le nom de Violet devient coupé, saccadé. L’ultime supplique passe ses lèvres :

• Oh, fais-moi jouir, Violet.

Avec le plus grand plaisir, elle s’exécute. Elle ne relâche pas la pression de ses doigts sur son corps, même quand elle entend son cri de volupté, elle veut s’assurer qu’il dure le plus longtemps possible. Et il dure, il dure encore, les frissons d’Abigail se transforment en mouvements du corps entier, puis elle relâche tous les spasmes et s’immobilise abruptement. Si Violet ne l’avait pas tenue, elle se serait probablement effondrée à terre. 

Elle la pose doucement sur le tas de foin le plus proche. Les baisers se font tendres, et parcourent tous les pans de peau accessible au toucher : de la joue, du menton, de la poitrine, des bras… Par ces baisers, Violet ramène doucement Abigail dans son corps, et la sent revenir à elle.

• C’était si bon, Violet… Je veux te voir prendre du plaisir aussi.

• J’en ai pris, je te rassure. Beaucoup, à vrai dire.

• Non, tu ne comprends pas. Je veux te voir te donner du plaisir. Je veux te voir faire.

Violet est surprise. Elle est habituée à ce que ses amantes se contentent de prendre, et prendre encore, parfois donner mais certainement pas ça. Décontenancée, elle ne sait comment réagir quand Abigail lui soulève les jupes au-dessus des hanches et guide sa main vers son intimité.

• C’est… c’est vraiment ce que tu veux ?

• Oui. Je veux te voir prendre le même plaisir que tu m’as donné, avec les mêmes mains.

Alors, sous le regard d’Abigail, Violet s’exécute. Allongée devant elle, Violet commence à se caresser doucement. Elle se sent presque timide, tellement le regard d’Abbie se fait braise devant elle.

Elle commence à s’essouffler, et est surprise quand elle voit qu’Abigail enlève complètement le haut de ses vêtements, pour lui permettre d’avoir une vue pleine sur les rondeurs de ses formes. Abigail se rapproche, plus entreprenante. Clairement, le fait d’avoir dû s'empêcher de toucher Violet précédemment l’a frustrée, et elle veut combler ce besoin. Alors, elle s’allonge sur Violet, remontant sa chemise et permettant aux deux torses de se frotter l’un à l’autre, tandis que ses lèvres caressent la nuque de son aimée.

• Oh, Abbie… susurre-t-elle.

Elle recule pour mieux voir la position de Violet. Allongée ainsi devant elle, les jupons relevés, elle offre à la vue ses doigts entremêlés à sa chair qui lui offrent le plaisir.

Abigail n’y tient plus, elle se penche en avant et commence à lécher du bout de la langue le clitoris mouillé et brûlant de Violet.

• Abbie, c’est bon…!

Encouragée par les propos de sa tendre, Abigail embrasse de plus belle les formes intimes. Elle parcourt de la langue son clitoris, dégageant les lèvres pour mieux l’enrober d’humidité et de pression délicieuse. D’une main, elle retire doucement les doigts de son aimée, qui a eu envie de protester. De l’autre, elle prend leur place au sein du cœur de son plaisir, pour lui donner à son tour. Elle sent les poussées des hanches de Violet, l’invitant à aller plus fort, plus loin en elle. Elle capte les vibrations à l’intérieur d’elle, ces pulsations qui tressaillent de plaisir. Abigail y va plus fort, jusqu’au moment où elle sent que Violet va jouir.

Elle s’arrête.

• Que… qu’est-ce que tu fais ?

• Tu ne jouiras pas sans moi.

En disant ces mots, elle continue de triturer la vulve de son aimée, qui ne peut répondre que positivement à l’invitation au plaisir. Abigail s’allonge aux côtés de Violet qui tend la main pour la glisser sous les tissus rugueux de sa tenue. Elles se touchent ensemble. Chacun des mouvements de va et vient invite l’autre à donner encore plus de plaisir à sa partenaire. Violet se redresse et, en prenant soin de garder les doigts d’Abigail en elle, se met à la chevaucher. Elle veut pouvoir la voir pleinement quand elle jouira. Abigail, de son autre main, appuie sur les hanches de son aimée, la poussant à aller plus loin dans ses mouvements, à rentrer tous les doigts en elle. Elles commencent à sentir les spasmes de l’extase venir. Elles s’embrassent, et jouissent du contact de leurs lèvres rapprochées.

Violet commence par habiller Abigail, puis s’occupe de sa propre tenue.

• Maintenant, je vais t’aider pour finir tes tâches.