Sur une planète nommée Xinzauriaa, dont la surface est cinq fois plus grande que la Terre, vivent des créatures les unes plus impressionnantes que les autres. Certaines sont faites et douées de magie, d’autres sont seulement douées de magie et d’autres encore n’ont simplement aucune connexion avec celle-ci. Sans oublier, de manière très minoritaire, environ deux pourcents d’entre elles ont une apparence humaine.

Ces créatures jouissent de paysages extraordinaires : des forêts si denses qu’on en voit presque plus le ciel, certaines sont composées d’arbres et de sapins, d’autres de plantes pour la plupart encore inconnues ; des rivières presque paisibles et d’autres aussi sauvages que dangereuses dont certaines parcourent le ciel ci et là ; des déserts au sable brûlant mais d’autre au sable glacial, même en journée ; des mers et océans à n’en plus finir dont la faune et la flore sont aussi riches que sur terre ; un ciel, dont les couleurs varient en fonction de la zone géographique et du moment de la journée. Enfin, en plus des îles parsemées un peu partout, des îles flottantes dans le ciel dont certaines font plusieurs milliers d’hectares. 

Bien que les créatures soient toutes particulièrement intéressantes pour leur originalité morphologique et aptitudes physiques. Celles que l’on appelle créatures ou bêtes divines sont d’un autre niveau. Si certaines font peur, d'autres sont comme un rêve éveillé. Et celles-ci ont pris pour rôle de veiller au bien-être de la faune et de la flore ainsi qu’au bon fonctionnement du cycle de la vie. Certaines participent activement en faisant partie intégrante des éléments. Par exemple, certaines sont constituées de magie de l’eau et vont nourrir la flore qui en a besoin en cas de sécheresse, ou de manière aléatoire sur leur passage. Mais d’autres créatures, généralement plus grandes que celles-ci, vont intervenir en cas de conflits, de non-respect des territoires ou encore en cas de catastrophes naturelles qui menacent un grand nombre d’êtres vivants.

Il existe plusieurs espèces de créatures dont le rôle et leur capacité sont bien spécifiques. Quelques espèces sont plus petites en nombre pour veiller à l’équilibre général mais aussi en termes d’équilibre de magie. En conséquence, plus une espèce est puissante en termes de magie, plus le nombre d’individus la composant est petit. Et parmi l’une d’entre elles s’est passé un événement qui à changé l’histoire et l’équilibre de la vie. Car là où il y a de la lumière, il y a de l’obscurité.

Un beau jour, encore fût-ce t-il qu’il soit beau, une des îles flottantes commença à émettre des ondes négatives et malaisantes. Plusieurs témoins ont vu, dans le ciel assombri, un Lamiral apparemment blessé chuter. Et d’autres au même moment ont vu tomber, comme sorti de nul part, un objet ressemblant à un œuf. Mais l'œuf était apparemment fêlé puisqu’il dégageait de l’énergie d’une couleur similaire à l’aurore allant parfois jusqu’au doré, tout au long de sa chute.

Nul ne sait ce qu’il s’était alors passé. Toutefois un nom retentit alors dans les esprits : Gruwel. Et à l’annonce de ce nom, un sentiment de malaise mélangé à du dégoût se fit ressentir. Les jours passèrent mais aucune créature ne sut ce qu’il était advenu de l'œuf ni du Lamiral. Cette espèce étant pourtant connue pour être puissante.

En effet, les Lamiral aussi nommé Akull dreki  ressemblent plus ou moins à un lion blanc avec des touches bleutées, un bleu comme celui que l’on trouve dans les pierre larimar. Ils ont de longues oreilles dont la pointe à la même particularité que celles des lynx, des ailes puissantes aux plumes soyeuses et une queue qui ressemble à celle d’un dragon. Au-delà de leur apparence incroyable, ils ont plusieurs capacités qui font d’eux une espèce assez rare. Effectivement,  ils ont pour la majorité une affinité avec l’élément de glace, mais ce n’est là leur super attribut. Ils ont la capacité de changer de forme pour adopter une morphologie plus proche de celle d’un dragon. Ce qui leur permettent de déployer plus de puissance magique. Et quelques individus peuvent même, sous la colère, changer le blanc de leur revêtement en noir. Ils vivaient généralement en petits groupes de deux à trois couples avec ou non un petit. On les trouvait le plus souvent sur des îles aériennes aux quatre coins de la planète.

L’île, elle, parût sans vie. Les créatures capables de voler étaient témointes d’un spectacle funeste quand elles passaient autour ou à côté. Une végétation devenue terne et déshydratée, des carcasses en décomposition de ses anciens locataires et toutes sources d’eau ainsi que la cascade, asséchées. En dépit du sentiment de mort et de désespoir que cette vue offrait, c’est ici que notre histoire prend vie.